Société

Jérôme Pellissier, écrivain, chercheur en psycho- gérontologie

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Entretien« Tout le monde voudrait vivre longtemps, mais personne ne voudrait être vieux », disait fort justement l’écrivain satirique irlandais Jonathan Swift. Mais que signifie être vieux aujourd’hui et à partir de quel âge est-on considéré comme vieux ? 60, 70, 80, 90 ans ? Bien difficile de le dire avec précision puisqu’être vieux, c’est avant tout dans la propre perception que l’on a de soi, mais également dans le regard porté par autrui ! Auteur, entre autres, de La nuit, tous les vieux sont gris : la société contre la vieillesse ou Humanitude : comprendre la vieillesse, prendre soin des hommes vieux, Jérôme Pellissier nous brosse un portrait social d’une génération en pleine mutation et dont – qu’on le veuille ou non, nous ferons partie un jour.


« Toutes les réformes ayant repoussé l’âge de la retraite ne l’ont pas fait pour permettre plus de travail (il n’y en a pas plus !),
mais pour diminuer le montant des retraites sans le dire frontalement. »

Comment, aujourd’hui, notre société perçoit-elle la vieillesse ?

Je crois qu’elle a surtout du mal à la percevoir clairement. Parce que ce n’est pas facile, il faut l’avouer. De quoi parle-t-on quand on parle de « la vieillesse » ? Même à la question apparemment simple, « ça commence quand, la vieillesse ? », il est difficile de répondre. Parce que ça dépend où, dans quelle culture, dans quel milieu, dans quelle famille, parce que ça dépend du regard que chacun d’entre nous porte sur lui-même et sur la vie et, en même temps, du regard des autres. Et puis, beaucoup de gens parlent de la vieillesse sans encore la connaître et l’éprouver. Quand on parle de la jeunesse, au moins, on en a eu l’expérience. Mais la vieillesse… Alors, bien souvent, ce n’est pas d’elle que nous parlons, en fait, mais de nos peurs. D’où cette omniprésence du discours déficitaire, ne dépeignant la vieillesse que sous la forme du déclin, de la maladie, du handicap, de la « dépendance ». On oublie souvent que beaucoup de personnes âgées vont bien et sont aussi heureuses (ou malheureuses) de vivre, à leur âge, que toutes les autres personnes à d’autres âges. Un autre phénomène que l’on peut constater – phénomène inquiétant –, qui nourrit l’âgisme : l’écart important entre ce que nous pouvons tous constater au quotidien quand nous fréquentons une personne âgée, et les discours qui circulent sur les personnes âgées. Au quotidien, que constate-t-on ? Que chaque personne âgée, comme chaque personne de n’importe quel âge, est très différente des autres. Il y a des personnes (âgées) hyperactives, généreuses, curieuses, intelligentes, etc., comme il y a des personnes (âgées) radines, conservatrices, idiotes, etc. Bref, « le temps ne fait rien à l’affaire », comme le chantait si bien Brassens. Mais, dans les discours, qu’entend-on ? Le plus souvent, des stéréotypes, des clichés, qui disent que « les personnes âgées » sont réactionnaires, fermées au progrès, égoïstes, etc. Des clichés qui les enferment toutes, au mépris de la réalité, dans une sorte de modèle caricatural et franchement détestable !

Au fil des siècles et de l’augmentation de l’espérance de vie, le terme « vieux » fluctue. Que signifie être « vieux » aujourd’hui ?

Précisément, difficile de répondre à cette question. Même sur le seul aspect de l’âge, puisqu’il n’existe pas « d’âge d’entrée dans la vieillesse » qui serait le même pour tout le monde. Vous avez des personnes qui se sentent vieilles à 60 ans, d’autres à 90… comme certaines personnes deviennent adultes autour de 20 ans et d’autres dans la trentaine. Ajoutez à cela que l’âge n’est pas du tout le seul déterminant du sentiment d’être vieux : il y a beaucoup d’autres aspects, depuis l’état de santé jusqu’aux activités, en passant par le nombre d’ami(e)s du même âge que l’on a vues mourir. Certaines personnes se sentent ainsi vieilles lors de leur arrivée à la retraite alors que d’autres ne se sentiront vieilles que lorsque certaines maladies ou handicaps rendront leur vie quotidienne plus difficile. Et les choses se compliquent dans notre société où s’accumulent les discours incohérents. Ainsi, certains jours, vous pouvez lire un article sur la « réforme de la dépendance » où l’expression « personnes âgées » est utilisée pour parler de toutes les personnes de plus de 60 ans… Et quelques minutes après, entendre un responsable politique militant pour repousser l’âge de la retraite vous affirmer qu’on n’est pas une « personne âgée » avant 80 ans ! Même dans le domaine scientifique, vous pouvez entendre des opinions fort différentes selon que vous entendez un biologiste insistant sur ce que certaines cellules ne font plus aussi bien après l’âge de 20 ans, ou un neurologue expliquant comment la plasticité cérébrale permet même à des centenaires d’apprendre à parler une nouvelle langue ou à jouer un nouveau morceau de musique ! L’important est que nous ne soyons pas dupes de tous ces discours et que nous parvenions à être assez autonomes pour avoir une réflexion sur notre « grandir-vieillir », sur notre vieillesse (vieillissement), qui nous soit propre. Aujourd’hui, on estime que nombre des personnes âgées, lorsque leur état physique le permet, préfèrent vivre seules que dans des structures d’accueil. Elles doivent néanmoins faire face à la solitude.

Comment peut-on lutter contre cette mise à l’écart progressive de nos anciennes générations ?

La très grande majorité d’entre nous, après l’enfance, préfère vivre chez soi, dans des maisons ou appartements individuels, que dans des structures collectives. L’âge ou le grand âge ne change rien à cela. Ce qui peut changer cela, pour certaines personnes, indépendamment de leur état physique, c’est en effet le sentiment de solitude. Qui n’est pas causé que par une « mise à l’écart » : il suffit par exemple d’avoir beaucoup de relations liées au travail pour que le passage à la retraite rétrécisse notre réseau social, surtout si ce passage s’accompagne d’un changement de région. La perte d’un conjoint, le fait de n’avoir pas beaucoup d’enfants, ou des enfants qui travaillent loin, etc. Beaucoup de facteurs peuvent créer de l’isolement. Certaines personnes, qui en souffrent, peuvent alors préférer aller vivre dans des endroits type « résidences de services » ou « foyers logement ». L’isolement est aussi dû à des modes de vie, des mœurs différentes de celles d’autrefois : on l’a bien vu lors de la canicule de 2003, où peu de personnes sont décédées dans des petits villages où subsistent des relations de voisinages fortes, tandis que certaines personnes, dans des grandes villes, sont mortes sans que qui que ce soit s’en aperçoive. Lutter contre cela n’est pas simple, puisque ce n’est pas un phénomène isolé : ça touche à l’ensemble de ce que provoquent nos modes de vie modernes, nos modes d’urbanisme, de travail, de logement, etc. Et tout peut contribuer à favoriser ces problèmes, depuis l’absence de commerces alimentaires dans certains quartiers centraux des grandes villes jusqu’à la rapidité imposée des tournées des facteurs à la campagne, en passant par les désertifications culturelle et médicale d’une partie du pays… Tout ce qui permet de lutter contre la raréfaction des lieux, occasions, dispositifs, etc., de liens, de rencontres, d’échanges, de partages, permet de lutter contre ce qui pèse sur les personnes les plus isolées et vulnérables.

Si les personnes âgées ne veulent, pour la plupart, pas rejoindre les « maisons de retraite », est-ce parce que ces structures d’accueil ne répondent pas à leur besoin ou alors en raison de leur coût financier trop élevé ?

C’est d’abord, je le répète, parce qu’on préfère quasiment tous vivre chez soi qu’en collectivité ! C’est aussi, en effet, une question financière : le coût moyen d’une « maison de retraite » est bien supérieur à la retraite moyenne. Et c’est également lié à ce qu’un certain nombre de ces établissements (pas tous, heureusement) ne répondent qu’à certains besoins (surtout les besoins sanitaires, ceux liés aux soins et à certains actes que la personne handicapée ne peut plus accomplir elle-même, comme se laver ou se faire à manger) et sont encore très en retard pour proposer un accompagnement centré sur la qualité de vie, le bien-être, les activités sociales, l’attention à la qualité des repas, du sommeil, etc. Quand on regarde les établissements où l’ambiance est davantage celle d’un lieu de vie avec des activités communes que celle d’un hôpital, on constate que beaucoup de personnes qui y habitent, même quand elles y étaient entrées « à reculons », sont satisfaites. Sachant qu’il ne faut pas se faire d’illusions : pour beaucoup de gens, même un environnement collectif parfait n’enlèverait pas la nostalgie de leur « chez soi ». Je ne sais pas vous, mais personnellement, je préfère clairement vivre chez moi que dans le meilleur hôtel-restaurant du coin !

Les personnes âgées doivent aujourd’hui faire face à une crise économique et financière qui les touche également de plein fouet. Pensez-vous que l’État devrait porter une attention toute particulière à ses « vieux » ?

Je pense que l’état devrait porter une attention toute particulière aux plus vulnérables des citoyens, quelles que soient les causes de cette vulnérabilité. L’âge en soi est un facteur de vulnérabilité (plus difficile de trouver du travail à 18 ans qu’à 28 ans, plus difficile de se faire bien soigner à 88 ans qu’à 28 ans), mais ce n’est pas le seul et c’est même rarement le plus important. Les facteurs de vulnérabilité les plus forts sont principalement socio-économiques : c’est bien souvent l’impossibilité de travailler et/ou la pauvreté qui, par leurs conséquences sur le logement, sur l’accès aux soins, etc., vont entraîner des cercles vicieux qui aboutiront à une vulnérabilisation extrême. Je ne vois en revanche pas ce qui justifierait que l’État réserve son attention à un âge plutôt qu’à un autre… Il faut être clair, il y a de nombreux jeunes très vulnérables comme de nombreux vieux qui ne le sont pas tellement. L’attention doit donc porter sur la vulnérabilité, pas sur l’âge tout seul !

On voit que malheureusement, face à la crise, certaines personnes rognent sur leurs dépenses de santé. Ne risque-t-on pas là de laisser à l’abandon les personnes âgées qui ont besoin de soins, mais n’ont pas les moyens de les payer ?

Ce n’est pas qu’on « risque » d’abandonner socialement et sanitairement certaines personnes, on le fait déjà ! Les renonciations aux soins, les impossibilités de se soigner ou de s’équiper de certains appareillages compensant les handicaps, ou de faire appel à des professionnels pour être aidé, sont une réalité quotidienne pour des centaines de milliers de personnes. Là aussi, quel que soit leur âge. Mais il est vrai que cela touche particulièrement les personnes âgées malades et/ou handicapées. Parce que le principal dispositif d’aide financière (l’APA) pour les personnes âgées en situation de handicap ne couvre très souvent qu’une très faible partie de leurs besoins d’aide et d’accompagnement. Mais aussi parce que certaines maladies, qui touchent plus les personnes de plus de 60 ans que les personnes plus jeunes (notamment la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées), ont des conséquences en termes d’autonomie fonctionnelle qui imposent justement d’importants besoins d’aide et d’accompagnement. Actuellement, en France, c’est la majorité des personnes âgées en situation de handicap qui, faute de moyens, est quotidiennement sous-aidée et sous-accompagnée. Quand elles n’ont pas de proches pour compenser au mieux cela, du coup, leur qualité de vie et leur espérance de vie chutent dramatiquement.

Comment expliquer que notre société se soit peu à peu coupée des personnes âgées qui, à une époque pas si lointaine, finissaient souvent leur vie aux côtés de leurs enfants ? Pourquoi ce clivage générationnel ? Notre société est-elle devenue si individualiste qu’elle en oublie ses aïeux ?

Est-ce vraiment une coupure, un clivage, je ne sais pas. On constate que beaucoup de choses ont changé : ce n’est plus la norme que toute une famille vive à plusieurs – et à plusieurs générations donc – dans le même village, dans la même maison. Du coup, quand tous les membres d’une famille sont dispersés aux quatre coins du pays… Et ce n’est pas que négatif : aujourd’hui, la plupart d’entre nous sommes très contents de ne pas vivre tous les jours avec leurs enfants ou leurs parents ! Attention aussi à ne pas idéaliser le passé : ce n’était pas tous les jours que plusieurs personnes âgées, dans une famille, avaient besoin pendant plusieurs années de soins et d’aides importants ! Aujourd’hui, c’est souvent le cas, et dans des familles où tout le monde travaille à l’extérieur. Faut-il vraiment regretter le temps où les femmes – qui géraient la ferme familiale, élevaient les enfants, tenaient la maison, s’occupaient d’une partie des animaux, etc. –, devaient en plus soigner, sans savoir comment, les parents malades ? (Lesquels ne restaient pas malades très longtemps : on guérissait ou on mourait assez vite…). Quand on observe la réalité actuelle, ce n’est pas du tout l’individualisme ou l’abandonnisme qui saute aux yeux. Dans la majorité des familles où une personne âgée est malade et/ou handicapée, on constate que un ou plusieurs proches sont très présents, et font ce qu’ils peuvent – dans la limite de leurs contraintes (peu de gens peuvent par exemple se permettre d’arrêter de travailler pour prendre soin d’un proche malade). Il faut rappeler que la majorité des personnes présentant des maladies type Alzheimer sont aidées presqu’uniquement par un ou des proches, lesquels y consacrent fréquemment plus de 10 heures par jour, souvent au détriment de leur propre santé et d’une partie de leurs activités professionnelles et sociales. Je ne crois donc pas qu’on puisse parler d’abandonnisme ou d’individualisme… Le véritable abandonnisme, aujourd’hui, est politique et économique : pénurie de personnels à domicile comme dans les hôpitaux et maisons de retraite, personnels peu ou pas formés pour prendre soin convenablement des patients, nombre pitoyable de dispositifs permettant aux proches d’être relayés et de ne pas s’épuiser, etc. Il semble pourtant que la majorité des Français préférerait qu’on dépense des milliards pour des dispositifs de qualité quand on est malade et/ou handicapé plutôt que pour éponger les mœurs forcément ruineuses de certaines banques ou pour maintenir un arsenal nucléaire capable de faire sauter trois fois la planète. Mais ces choix-là sont-ils jamais réellement débattus ?

Quel est votre sentiment vis-à-vis de la discrimination liée à l’âge faite dans le domaine de l’emploi et de la formation alors que, paradoxalement, les gens doivent travailler de plus en plus longtemps pour toucher une retraite à taux plein ?

Ce qui se passe au niveau de la formation est typique du cercle vicieux de la discrimination. Dans beaucoup d’entreprises, dès 40 ans, il est nettement plus difficile d’accéder à la formation continue. Résultat : des connaissances nécessaires que l’on ne peut acquérir. Du coup, quand certains DRH vous disent ensuite que les travailleurs de plus de 40 ans ont des connaissances moins à jour… ils ont en partie raison. Ils ont simplement provoqué le phénomène qu’ils expliquent… par l’âge ! Quant aux questions d’âge et de retraite, elles sont très complexes. Parce qu’il est vrai que le modèle ternaire (formation jusqu’à 20 ans, travail entre 20 et 60, puis retraite) est de plus en plus en contradiction avec les désirs des gens (avoir des périodes de travail et des périodes de formation à différents moments de la vie) et avec l’espérance de vie de certaines personnes (qui vont vivre 30 ou 40 ans à la retraite). Parce que beaucoup de sexagénaires d’aujourd’hui ne sont pas du tout dans le même état que l’étaient les sexagénaires des années 1950… Mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte. Quand la retraite à 60 ans a été décidée, ce n’était un progrès social que pour une minorité de travailleurs : la majorité d’entre eux mouraient avant 60 ans ! Le vrai progrès social consiste à posséder quelques années de retraite dont on puisse réellement profiter. Or les professions les plus difficiles sont celles où se trouvent les personnes ayant l’espérance de vie en bonne santé la plus courte. Il est donc aberrant de proposer, une fois encore, des dispositifs qui ne prennent en compte que l’âge, sans travailler sur la durée et sur la pénibilité. L’argument de l’allongement de l’espérance de vie générale est fallacieux et conduit à des politiques qui ne sont pertinentes que pour une part assez faible de la population. Il est de surcroît très hypocrite de demander aux gens de travailler plus longtemps après 65 ans quand le chômage, notamment, prive de travail une très grande partie des 55-65 ans ! Jusqu’à présent, toutes les réformes ayant repoussé l’âge de la retraite ne l’ont pas fait pour permettre plus de travail (il n’y en a pas plus !) mais pour diminuer le montant des retraites sans le dire frontalement. C’est aussi politiquement lâche qu’économiquement injuste et socialement incendiaire. Je crois aussi que nous souffrons d’une vision encore très caricaturale de la retraite et des retraités, vision avec canne à pêche, fauteuil et pantoufles comme cadeaux de départ… Pourtant, à travers d’autres formes d’activités, d’échanges, de liens, la retraite pourrait illustrer d’autres manières de vivre et d’enrichir la vie sociale que le modèle dominant.

François Hollande, dans son programme pour la course à la présidentielle de 2012, propose aujourd’hui une liaison au sein de l’entreprise entre jeunesse et seniors. Pensez-vous que ce manque de liant générationnel soit l’un des grands défauts de notre société ?

Permettre aux travailleurs ayant accumulé un savoir et savoir-faire de le transmettre aux travailleurs inexpérimentés devrait être juste du bon sens. Il se trouve qu’il faut presque l’imposer tellement des entreprises ont en effet agi en fonction de l’idée reçue qu’un travailleur âgé ne vaut plus rien ! Le « liant générationnel » existe quand on ne l’empêche pas. Dès qu’on observe des gens qui se réunissent parce qu’ils partagent des convictions, passions, intérêts communs, on constate qu’il y a des gens de tous âges. Dans une manifestation politique comme dans un cours de théâtre ! Ce qui nous est commun l’emporte sur la différence d’âge. Sauf si nous subissons trop de discours ou de politiques âgistes et discriminantes : si l’école de théâtre a la mauvaise idée de faire un cours pour les 20-40 ans et un cours pour les 40-60… Si le syndicat qui organise la manifestation a la mauvaise idée de dire que les retraites ne concernent que les vieux ou que les questions d’emploi ne concernent que les jeunes. Si le pays dans lequel on vit discrimine et sépare les personnes malades et/ou handicapées de moins de 60 ans de celles de plus de 60 ans (qui sont alors dites « dépendantes »), etc. Plus globalement, je crois qu’il faut être très méfiant avec tous les discours qui parlent « des jeunes » et « des vieux », parce que ces catégories-là ne veulent pas dire grand-chose, et encore plus méfiant avec les discours qui prétendent que les intérêts « des jeunes » s’opposent à ceux « des vieux » !

Que pensez-vous d’une initiative comme celle de « Ensemble2 générations » qui permet de renouer les liens entre jeunes et personnes âgées, tout en apportant une réponse aux problèmes du logement ?

Toutes les initiatives qui permettent justement de lutter contre ce qui « délie » sont bonnes à prendre ! Que la colocation ou les systèmes d’échanges de services, etc., aient lieu entre des gens différents, que ce soit par leur âge ou leur culture, c’est plutôt enrichissant. C’est souvent rassurant, mais qu’est-ce que c’est ennuyeux de ne passer son temps qu’avec des gens qui nous ressemblent !


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Alice Loffredo, militante féministe

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