Entretiens Musique

Dana Ciocarlie décoince la bulle !

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Les « Bubbles », titre de son nouvel album prévu cet automne, que souffle Dana Ciocarlie sont un message d’espoir, réminiscences festives ô combien délicieuses que l’on ose à peine attraper de peur qu’elles ne nous échappent. Si pendant un an le monde de la musique a mis plus qu’un genou à terre, la pianiste d’origine roumaine prend le contre-pied de la morosité ambiante et nous délecte, en compagnie, entre-autres, de ses amis Philippe Katerine, Anne Queffélec, Julie Depardieu ou encore du magnifique trublion violoniste Gilles Apap, d’un voyage musical plein de vie, de poésie, de lumière. Des mots de Lucian Blaga à la « Marche Militaire » de Schubert, de Bécaud à Debussy, Philip Glass ou Astor Piazzolla, Dana Ciocarlie nous brosse en musique un parfait portrait de son univers divinement coloré. Que la fête commence !

« Pour moi le grand poète du piano, c’est Schumann ! »

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Comment se familiarise-t-on avec le piano lorsque, comme vous, on débute sur un clavier en carton que l’on a dessiné ?

Comme mes parents n’avaient pas vraiment les moyens d’acheter un piano, j’avais effectivement trouvé ce stratagème afin de m’essayer à l’instrument sans pouvoir en jouer. J’étais enfant unique et l’on pensait que mon désir de posséder un piano à la maison était plus un caprice qu’autre chose. Pendant deux ans, j’ai quand même eu accès à un vrai piano puisque mon père était officier de l’armée à Bucarest et les enfants d’officiers pouvaient bénéficier de cours jumelés. Mes parents souhaitaient absolument que je fasse de la danse et ces cours étaient, pour mon plus grand bonheur, jumelés avec des cours de piano. J’ai donc eu droit à un cours avec un vrai professeur une fois par semaine et, effectivement, le reste du temps, je m’entrainais sur mon piano en carton. Il a fallu trois ans avant qu’enfin mon père ne se décide à investir dans un vrai piano après m’avoir fait auditionner auprès d’un ancien collègue de son école primaire dont il s’était souvenu qu’il était devenu compositeur. Ce monsieur m’a écoutée jouer et a expliqué à mon père que cela valait la peine que je continue dans cette voie. C’était très tard car la plupart des élèves pianistes de mon âge jouaient déjà avec un orchestre alors que moi, je devais tout reprendre de zéro.

À cinq ans, lorsque vous découvrez le piano chez des cousines de votre père, je crois que c’est d’abord le son qui émane de l’instrument qui vous fascine. Ce son, les pianistes passent souvent une vie entière à la façonner afin de tendre vers un absolu, une perfection qu’ils ont en tête. Cet absolu sonore, êtes-vous parvenue à l’atteindre avec le temps ?

Cette idée d’absolu du son qui nous attire et nous fait nous perfectionner d’ailleurs reste une quête presque inaccessible. Pour moi, le seul pianiste qui s’est le plus approché de cette perfection sonore, c’est Dinu Lipatti. J’ai eu la chance de faire partie de cette école roumaine et de travailler avec des professeurs comme Ludmila Popisteanu, élève de Florina Musicescu qui a enseigné à Lipatti, ou encore Florino Delatolla. J’ai donc bénéficié de cette transmission de la culture du son qui nait d’une profonde relaxation et d’une sorte de « laisser couler » du bras et de tout le haut du corps. Il y avait une certaine filiation presque philosophique du son de Lipatti qui, comme je vous le disais, touche de très près cette perfection sonore que vous évoquiez. De là à dire que je suis parvenue à atteindre ce son, je pense en être encore loin. Par contre, ce que j’ai appris au fil des années, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul son de piano qui est à mon sens l’instrument le plus virtuel possible car il est un pont entre notre imaginaire et notre physique. Même si le piano est à la base un instrument de percussion, des expériences ont montré que même si le legato est quasiment impossible à reproduire, c’est pourtant ce vers quoi tout pianiste tend et on peut noter que certains y parviennent merveilleusement. Grâce à ce pouvoir de leur imagination et du modèle de phrasé qu’ils ont à l’esprit, ces pianistes sont capables de faire chanter leur instrument. C’est en cela que le son du piano s’adapte à la puissance imaginaire de chacun. Il y a aussi l’imagination timbrale puisqu’on essaye que le son évolue en fonction du compositeur que l’on interprète. Chez Brahms ou Beethoven par exemple, on va essayer d’avoir un son plutôt symphonique avec une patte sonore qui se rapproche soit du quatuor, soit du grand orchestre. Chez les compositeurs mélodistes tels que Chopin, Mozart, Schumann ou Schubert, on va plutôt tenter de faire chanter plusieurs voix dans le piano pour s’adapter à cette polyphonie si riche et inhérente à leur musique. J’essaye donc de m’approcher au plus près de la vérité du son d’un compositeur.  

PHOTO : ERIC MANAS

Vous dites que ni votre professeur Florino Delatolla ni vous n’avez douté du succès de votre carrière. Dès l’âge de dix ans où vous avez débuté votre apprentissage du piano, travaillant seule dix heures par jour pour rattraper le temps perdu, vous étiez convaincue que votre vie serait vouée au piano ?

Absolument ! Florino Delatolla avait cette vision d’une carrière me concernant, faisant en cela référence à son propre parcours. Personnellement, j’étais trop jeune pour penser en ces termes mais j’étais intimement persuadée que ma vie allait être tournée vers le piano. Dans ce régime socialiste que connaissait la Roumanie à l’époque, il fallait se spécialiser très tôt dans un domaine précis et c’est la raison pour laquelle j’ai abandonné la natation pour dédier tout mon temps à l’apprentissage du piano. Je me suis consacrée corps et âme à l’instrument sans pour autant réellement penser à un quelconque avenir professionnel mais avec cette idée que je devais rattraper le temps perdu. Je me souviens néanmoins que Monsieur Delatolla avait dit un jour à mon père que d’une petite Cendrillon, j’avais réussi à faire une princesse. Cette phrase m’est restée.

On vous sent très proche de ces professeurs qui ont jalonné votre parcours comme c’était aussi le cas avec la regrettée Victoria Melki, votre mère spirituelle, rencontrée lors d’une audition à l’École Normale de musique Alfred Cortot. La notion de filiation, de transmission d’un héritage spirituel est-elle un élément central de votre approche musicale et cela vous guide-t-il en tant que professeure ?

Je crois énormément aux familles spirituelles et je pense que dans notre art, c’est ainsi que les choses fonctionnent. Créer toute une constellation d’étoiles dans ce ciel qui nous entoure me semble un paramètre important. La musique, c’est avant tout des histoires humaines. Du temps de la dictature communiste, puisque le mot carrière n’existait tout simplement pas, ce qui m’a fait persévérer dans le cours de Monsieur Delatolla alors que nous vivions dans ce régime très dur et fait de beaucoup de privations, c’était l’idée de lui faire plaisir et de respecter cette confiance qu’il plaçait en moi. Avec Victoria Melki, c’était presque une histoire d’amour. Dominique Merlet, qui était le seul pianiste que je connaissais lorsque j’y suis arrivée en France, m’avait invitée qu’avant de tenter d’entrer en troisième cycle au CNSM de Paris, à faire une année à l’École Normale de musique Alfred Cortot en compagnie de Victoria Melki. Je m’y suis rendue et j’ai donc auditionné devant elle et toute sa classe. Madame Melki a accepté de me prendre sous son aile et m’a même donné de nombreuses leçons particulières en plus de celles de l’École Normale afin que je me perfectionne. Il faut savoir que j’étais extrêmement démunie en arrivant en France et c’est donc grâce à Victoria Melki, à son amour, son soutien que j’ai pu obtenir un VISA et une bourse pour étudier. Notre amitié est devenue si grande qu’elle était même mon témoin de mariage. Après mes études, elle m’a pris à ses côtés comme assistante et co-professeur pendant près de quinze ans à l’École Normale, c’est vous dire le lien qui nous unissait !

PHOTO : BERNARD MARTINEZ

Vous avez enregistré l’intégrale Live de l’œuvre pour piano seul de Robert Schumann. Autre grand interprète de Schumann, la pianiste et professeur du CNSM, Claire Désert, me disait : « Cette fragilité, cette urgence, ce côté au bord de la rupture et cette insondable tendresse ou douceur que l’on peut retrouver dans certaines pièces où Schumann va si loin avant de conclure par un lied, ce sont là autant de paramètres qui me touchent de manière très intime dans sa musique. » Sont-là également les éléments qui vous ont fait vous tourner vous aussi vers cette musique sur le fil, de vertige parfois qu’est celle de Robert Schumann ?

Je trouve ce que dit Claire Désert très juste et également très poétique pour dépeindre la musique de Schumann. Pour moi le grand poète du piano, c’est Schumann ! Ne serait-ce que pour sa gémellité avec la poésie et le fait qu’il ait hésité jusqu’à ses dix-huit entre devenir écrivain, poète ou musicien. Il est d’ailleurs à mon sens parvenu à fusionner tous ces arts dans son œuvre que ce soit dans ses lieder où dans ses pièces pour piano. Comme pour ma relation unique avec Madame Melki, j’ai senti que l’œuvre de Schumann m’appelait. Adolescente, j’avais commencé par les « Variations Abegg ». Monsieur Delatolla trouvait que l’univers « thème et variations » était l’idéal pour entrer au mieux dans le monde d’un compositeur. Puis, étudiante, je me suis penchée sur la « Grande Humoresque » et j’ai constaté que je me sentais tout de suite très à l’aise avec cette musique qui me semblait si naturelle, un prolongement de moi-même. C’est un peu comme lorsque vous entrez dans un magasin de vêtements, que vous en essayez plein et que, tout à coup, vous tombez sur celui qui est fait pour vous. Ça ne s’explique pas ! Ce monde de Schumann, fait de contrastes, de tourments et de très longs souffles malgré la fragmentation de ces œuvres me parle énormément. Cette ambivalence de sa musique était faite pour moi. J’ai également observé qu’à chaque fois qu’en concours je jouais du Schumann, bien souvent je gagnais. Sans entrer dans l’ésotérisme, je pense sincèrement qu’il y a une connexion magique entre sa musique et la personne que je suis, mon registre émotionnel. André Boucourechliev, qui lui-même a consacré un ouvrage à Schumann et faisait partie du jury pour mon entrée en troisième cycle au CNSM, m’avait dit : « Vous êtes une schumannienne, j’ai mis cinq étoiles à votre « Humoresque », poursuivez dans cette voie ! »

Ce projet Schumann, c’est dix ans de votre vie. Que vous a permis d’apprendre sur vous-même une telle aventure pharaonique, sur vos possibilités, vos limites ?

Cela m’a tout d’abord permis de comprendre qu’en tant que musicienne j’avais besoin d’un compagnonnage. Le pianiste concertiste est le musicien plus solitaire de toutes les vocations d’interprète et l’étendu du répertoire fait qu’il peut passer sa vie seul avec son instrument. Néanmoins, j’ai compris que cette solitude me pesait et que je ne pouvais pas être uniquement dans une optique de répondre à la demande des organisateurs de concerts et leur souhait de me voir à telle date pour jouer telle œuvre précise. Bien sûr c’est là une partie de mon métier, mais il existe en moi une autre facette qui a besoin d’échange, de partage. Même si Schumann n’est plus là, sa musique joue sur moi ce rôle de compagnon dont j’ai besoin et qui éclaire mon chemin. Je n’avais pas prévu que cela prenne une si grande place et dix ans de ma vie mais les évènements l’ont voulu ainsi. Sa musique est suffisamment riche, intense et belle pour que je lui ai consacré tout ce temps. Même si lors de cette décennie, j’ai joué et enregistré d’autres compositeurs, je n’ai jamais perdu le cap concernant l’œuvre de Schumann et nos rendez-vous réguliers des concerts. Ces concerts, c’était un peu comme des jeux Olympiques où je devais me préparer tout autant physiquement que psychiquement pour être à la hauteur du rendez-vous et me plonger dans le texte de Schumann tout autant que ce qui entourait ces œuvres que j’allais jouer.  

PHOTO : BERNARD MARTINEZ

Vous évoquiez ce qui entoure la vie de Schumann. Schumann, après une tentative de noyade ratée, a demandé à être interné dans un asile où il est mort deux ans plus tard. Sa musique semble à l’image de ces deux doubles qu’il s’invente, Eusebius « le doux » et Florestan « le fougueux ». Entrer dans la vie du compositeur pour en comprendre son œuvre, est-ce essentiel à vos yeux ?

Pour Schumann, ça me semblait évident. Jouer Schumann suppose forcément comprendre son histoire d’amour passionnée, tourmentée et finalement tragique avec Clara et l’arrivée de Brahms. Il est primordial de s’imprégner de cela. Schumann est pour moi l’un des compositeurs les plus humains. Il y a les grands constructeurs comme Bach ou Beethoven qui sont dans une vision de quête de perfection artistique. On a souvent reproché à Schubert ou Schumann une forme de relâchement de la forme et une musique chaotique proche parfois de l’improvisation et en ce sens non conforme aux formes justement établies que sont la sonate ou le concerto par exemple. Mais je trouve justement que se dégage des musiques de Schumann comme de Schubert d’ailleurs une merveilleuse fragilité comme le notait Claire Désert. Schumann montre la nature humaine dans tout son courage, son dépassement. Il était psychiquement fragile depuis son adolescence et cette maladie n’a fait que croître jusqu’à ce qu’il se jette dans le Rhin et demande à être interné pour ne pas mettre sa famille en danger. Tout cela était le triste résultat d’années de lutte interne. Il aurait pu plonger dans les affres de sa maladie beaucoup plus tôt mais il s’est battu contre ses démons et, lorsque l’on écoute sa musique, à part de très rares moments, on ne sent jamais la tristesse ou une quelconque forme d’apitoiement sur lui-même. Sa musique peut être obsessionnelle mais elle n’est jamais noire, désespérée.

Lorsque l’on sait que seule 6% de la population s’est déjà rendu à un concert de musique classique, on comprend que beaucoup de personnes aient peur de franchir la porte d’un monde que, souvent, ils considèrent figé et « pas pour eux ». Rares sont les musiciens « classiques » qui s’accordent des incursions vers d’autres genres musicaux. Faire bouger les lignes, est-ce ce qui vous a vous incitée à entrer dans l’univers unique de Philippe Katerine ?

C’était effectivement ma motivation première. Avec Philippe Katerine, c’est une histoire humaine extraordinaire. Dès notre première rencontre, quelque chose s’est passé qui est de l’ordre du mystérieux dans une sorte de reconnaissance commune. Ces deux années de tournées, ces disques et notre duo qui continue d’ailleurs, c’est un formidable plaisir. Dans ce projet commun, nous nous sommes mutuellement nourris l’un de l’autre. Il y avait de mon côté ce souhait d’ouvrir le monde de la musique classique aux 94% de la population restants. Du côté de Philippe, il y avait ce désir de s’approcher de la musique classique. Il voulait d’ailleurs dans ce face à face en duo qu’a été notre tournée et cet échange voix/piano que ses chansons soient arrangées dans une veine Poulenc/Satie. Philippe est un passionné qui écoute beaucoup de Schubert et moi, je l’invitais à découvrir Bartók ou Ligeti, bref des musiques plus avant-gardistes. Il s’est d’ailleurs toujours montré très curieux pour tous les courants de la musique classique. Il est vrai que je suis un peu une exploratrice dans l’âme et les aventures extramusicales m’ont toujours fortement intéressées que ce soit le théâtre ou des univers tel que le jazz et mes projets avec le pianiste Jean-Marie Machado ou Jean-Pierre Armanet, d’ailleurs présent sur mon nouveau disque « Bubbles ». Ces ponts musicaux entre les genres sont donc un moyen tout à la fois d’espérer amener de nouvelles personnes vers le monde du classique tout en explorant tous les registres de mes capacités artistiques.

DANA CIOCARLIE ET PHILIPPE KATERINE. PHOTO : PIERRE WETZEL

« Bubbles », votre nouvel album est, comme vous le mentionnez dans ce Dana Ciocarlie & Friends, basé sur la rencontre, l’amitié. De, entre autres, Philippe Katerine à Anne Queffélec, Julie Depardieu ou Gilles Apap, est-ce la diversité musicale avec pour fil conducteur cette imprégnation de l’amitié qui vous a guidée dans la réalisation de ce projet ?

Le premier fil conducteur de ce projet est effectivement l’amitié. Comme je vous le disais, le métier de pianiste étant extrêmement solitaire, l’amitié qui se concrétise dans l’art est un élément primordial. J’ai, sur ce disque « Bubbles », voulu m’entourer d’une partie de ma famille musicale dont la plus jeune représentante est la talentueuse violoncelliste Astrig Siranossian. Dans ces « Bubbles », je voulais traduire l’idée de la fête, de la joie générée par la musique. J’aurais souhaité intituler ce nouvel album « Champagne », mais pour des raisons évidentes cela n’a hélas pas été possible.

La pochette de ce disque, « Bubbles » a d’ailleurs tout de l’invitation au partage, à la fête ; une image qui fait du bien après une année passée dans l’ombre d’une pandémie qui a mis à mal la musique et la culture dans son ensemble. Comment avez-vous vécu cette année toute particulière et pour le moins anxiogène, sans contact direct avec le public du fait de cette interdiction des concerts ?

J’ai eu, je dois bien l’avouer, beaucoup de chance car la plupart de mes projets ont pu avoir lieu sous forme de captation en streaming. Vous parliez des 6% de la population qui se sont déjà rendus à un concert de musique classique et bien j’ai profité de cette période de confinements successifs pour, lorsque cela était possible, me rendre dans des écoles primaires afin de partager avec les enfants ce monde de la musique classique. Je pense que c’est là notre mission, notre devoir de participer à faire connaître à cette jeune génération ce que le classique est. J’ai donc donné une vingtaine de concerts dans des classes de CP du 19 è arrondissement de Paris. Après, vous avez raison, « Bubbles », ce sont des bulles de champagne qui signifient que la musique doit avant tout symboliser cette joie de vivre même dans la période difficile que nous connaissons depuis un an.

Pour patienter jusqu’à la sortie de l’album « Bubbles » de Dana Ciocarlie, prévu cet automne, retrouvez, à l’occasion de la fête de la musique, le disque en avant-première pour une mise en vente exceptionnelle orchestrée par le label La Dolce Volta. Cliquez sur l’image pour commander dès à présent ce festival de bulles.

Ce disque semble être un merveilleux condensé de votre vie. De vos racines roumaines et ces textes du philosophe et poète Lucian Blaga ou de l’écrivain Nichita Stanescu à la musique de Debussy, Mozart, Schubert, Piazzolla ou encore Bécaud. Ce voyage musical est-il le parfait portrait de qui vous êtes ?

Ce sera au public de le dire. Une chose est sûre, ce disque est un parfait condensé de mes désirs de partage et une vitrine de cette chance que j’ai eu de rencontrer tous ces grands artistes dont le contact me nourrit et me façonne. « Bubbles », c’est une grande joie que je souhaite partager et communiquer avec celles et ceux qui l’écouteront.

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